The Kinks Are the Village Green Preservation Society – The Kinks

The Kinks Are the Village Green Preservation Society
Are the Village Green Preservation Society

1968 a vu The Kinks s'éloigner des riffs de guitare incendiaires de « You Really Got Me » pour embrasser une écriture plus nuancée et mélancolique. « The Kinks Are the Village Green Preservation Society », sorti cette année-là, est un testament de cette évolution. Cet album, aujourd'hui culte mais à l'époque commercialement ignoré, est une célébration de l'Anglais moyen, un hommage aux petites choses qui forment le tissu de la vie quotidienne.

Mais 1968 n'était pas seulement une année de transition musicale pour les Kinks. Elle marquait aussi le début de difficultés internes et de luttes avec leur maison de disques. Comme le racontait Davies, « Nous étions en quelque sorte les parias de la musique rock. Nous ne rentrions pas dans le moule. » Ces tensions ont sans doute contribué à la tonalité plus introspective et critique de leur travail de cette période.

Le groupe n'était pas en phase avec les courants dominants de 1968, ni avec le mouvement hippie, ni avec la révolution politique. Ils étaient dans leur propre univers, un univers qui résonnait avec ceux qui cherchaient un sens au-delà du spectacle et de l'excès.

L'album The Kinks Are the Village Green Preservation Society

L'album The Kinks Are the Village Green Preservation Society, avec sa pochette évoquant une Angleterre d'antan, est un collage de chansons qui célèbrent des thèmes comme la nostalgie, la simplicité et un certain idéalisme rural. Des morceaux comme « Picture Book » et « Big Sky » reflètent une tendresse et une introspection rarement explorées avec une telle finesse.

Une anecdote célèbre raconte comment a été inspiré pour écrire « Animal Farm » : « J'étais assis dans mon jardin un jour, regardant au-delà des collines de l'Angleterre, et j'ai soudain senti ce besoin urgent de parler pour ceux qui ne pouvaient pas parler. D'où la ligne ‘This world is big and wild and half insane'. »

La réception initiale de l'album fut tiède, un échec commercial qui a profondément affecté Davies. Cependant, avec le recul, « Village Green » est devenu un album culte, un précieux témoignage d'une époque révolue. Comme le disait Davies : « Je voulais créer quelque chose qui ne vieillirait jamais. »

Dans « Village Green », The Kinks n'ont pas seulement créé un album ; ils ont peint une fresque de l'Angleterre, une toile où chaque chanson est une pincée de couleur ajoutée à un tableau plus vaste. C'est un album qui résiste non seulement à l'épreuve du temps, mais qui semble devenir plus pertinent à mesure que les années passent.

La chanson : The Village Green Preservation Society

Musicalement, la chanson se caractérise par un arrangement relativement simple mais efficace. La mélodie est entraînante, avec un rythme joyeux et un refrain accrocheur. Les instruments traditionnels, comme le piano et la guitare acoustique, renforcent le thème rétro de la chanson. La voix de Ray Davies est claire et expressive, transmettant à la fois amusement et affection.

Le refrain, « Preserving the old ways from being abused / Protecting the new ways, for me and for you / What more can we do? » est particulièrement mémorable. Il encapsule l'essence du message de la chanson : un désir de préserver le passé tout en acceptant le changement.

À sa sortie, « The Village Green Preservation Society » n'a pas connu un grand succès commercial, mais avec le temps, elle est devenue emblématique de l'œuvre des Kinks et de l'album lui-même. La chanson est souvent citée comme un exemple parfait du talent de Ray Davies pour capturer l'esprit de l'Angleterre et ses nuances culturelles.

La chanson a acquis le statut de classique, appréciée pour sa capacité à évoquer une époque révolue avec affection et une pointe de critique. Elle est souvent reprise et évoquée dans des contextes célébrant la culture et les traditions britanniques.

Où écouter The Kinks Are the Village Green Preservation Society ?

Liens utiles pour The Kinks

Leave a Reply